vendredi 22 mai 2009
Y a un émule dans la prison!
Robert Mueller est le directeur de la police fédérale yankee, mieux connue sous l’attachant sigle FBI, qui rappelle chez nous le bon jus d’orange du matin. Il n’est pas content en ce moment, car il est question que le président des Stazunis ferme le bagne de Guantanamo, celui-là même que George Walker Bush appelait, avec cet esprit coloré qui le caractérisait, «Guantanamera».
En effet, mon pote Robert craint que le transfert des bagnards représente une menace pour la sacro-sainte sécurité du territoire, qui n’en finit pas d’être menacée. Selon lui, «tout individu qui entre aux États-Unis peut représenter un risque», ce qui en dit long sur sa belle mentalité. Imaginez maintenant s’il s’agit de personnes soupçonnées – sans preuve – de complot terroriste, même si on prend le soin de les couvrir de chaînes…
Figurez-vous que son principal souci est que, même du fond de leur cellule à sécurité maximale, des pseudo-terroristes, surveillés comme ils le sont 24 heures sur 24, pourraient continuer à coordonner des attaques contre les Stazunis, tout comme les mafieux continuent à mener leurs entreprises criminelles par-delà les murs de la prison.
S’il a raison, on peut se demander à quoi ça sert de mettre les gens en taule; et à quoi il sert, lui.
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