Aujourd’hui, 19 mai, c’est la Saint-Yves, la fête de tous les Bretons. Évidemment, on ne peut pas dire «fête nationale», puisque la Bretagne n’est pas une nation. Elle fait partie de la France et c’est bien comme ça. D’ailleurs – je vous demande un peu –, à quoi sert-il d’être indépendant dans le contexte actuel?
En effet, avec la globalisation, la mondialisation et les unions douanières, il devient inutile de fractionner les territoires. À moins que les nationalismes servent les intérêts des grands requins.
Ainsi, le Tibet, le Kosovo et les autres pays ayant formé la Yougoslavie d’antan, les anciennes républiques de l’URSS, les Tchétchènes, et combien d’autres encore, avaient tous raison de réclamer leur indépendance.
Mais les Tamouls, les Basques, les catholiques d’Irlande du Nord et les Palestiniens, des acharnés qui ne veulent rien entendre – et qui sont de ce fait des terroristes –, et des raisonnables comme les Bretons et les Québécois, qui se font tranquillement une raison, étaient tous dans l’erreur de désirer accéder à l’indépendance au nom d’un folklorisme passéiste et rétrograde, comme l’a si bien expliqué Trudeau (pas le grand geôlier, le petit joaillier).
Bref, si vous voulez être indépendant, vous avez intérêt à faire ce qu’on vous dit…
P.-S.: Breiz atao veut dire «Bretagne toujours». C’est le cri de ralliement des indépendantistes bretons, semblable au «vive le Québec libre» qu’on n’entend plus que lors de la marche des Patriotes, comme celle d’hier où nous n’étions que «quelques dizaines», selon Radio-Canada. Parce qu’il ne suffit pas d’être fédéraliste, encore faut-il ne pas savoir compter.
(Images: Wikipedia)
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