Henri-Paul Rousseau témoignait hier devant la Commission des finances publiques, laquelle était chargée d’expliquer comment 40 milliards $ d’actifs avaient pu prendre le chemin du tout-à-l’égout.
Posé et fin pédagogue, mon pote Henri-Paul a répondu à toutes les questions avec clarté et diligence. La conclusion, bien entendu, étant que la tourmente qui a frappé de plein fouet la Caisse de dépôt et placement, dont il était le dirigeant à l’époque, était inévitable et imprévisible.
À preuve qu’elle était imprévisible, tous les signes avant-coureurs ainsi que les avertissements provenant des autorités des marchés, sans compter son propre revendeur de papiers commerciaux, ne sont pas parvenus à attirer son attention.
C’est bien la preuve qu’il n’y avait rien qu’on pouvait faire.
Mais ce qui m’a le plus fâché dans tout ça, c’est que, contrairement à ce qui s’est passé à la Chambre de commerce de Montréal, lorsqu’il a fini sa prestation, les parlementaires ne se sont pas levés pour donner une ovation à Henri-Paul.
Pauvre Riton, comme il a dû souffrir… encore une fois.
mercredi 20 mai 2009
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