Photo: Owen Byrne, Wikimedia Commons
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En 2004, les travaux de la Commission Gomery, chargée d’enquêter sur le scandale des commandites, avaient révélé l’existence d’un mal mystérieux qui semble frapper les gens qui gravitent autour du Parlement d’Ottawa, et particulièrement ceux qui ont fréquenté l’édifice central. Pour plusieurs, le mal serait responsable des comportements erratiques, des accès de cupidité et des pertes de mémoire totale ou partielle qui affligent les personnes atteintes.
La source du mal
Victime des flammes, l’édifice central du Parlement a été entièrement reconstruit entre 1916 et 1920, sous la direction des architectes John A. Pearson et Jean-Omer Marchand. Leur mandat exigeait spécifiquement que le nouvel œuvre soit conforme au style néogothique des anciens édifices. Pour s’en assurer, les architectes ont retenu les services d’un spécialiste en sémiotique historique. Malheureusement, l’expert était un fumiste. Tous les motifs gothiques qui décorent l’édifice central et la Tour de la Paix ont été copiés de grimoires de magie noire, avec les résultats qu’on sait maintenant. En effet, comment expliquer autrement la comparution étrange de l’ex-premier ministre Brian Mulroney devant la Commision Oliphant?
Voici qu’aujourd’hui, dans La Presse, on apprend que Jean Charest serait la plus récente victime du mal d’Ottawa. Interrogé à savoir s’il avait communiqué avec M. Karlheinz Schreiber et s’il l’avait rencontré à quelques reprises, le premier ministre n’a pu cacher son trouble. Il n’a pas nié que ces rencontres ou ces échanges de lettres aient pu avoir lieu. Il n’en a tout simplement aucun souvenir!
À suivre...
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