Le 30 avril dernier, ma participation à BUFFET COMPLET s'est interrompue sous des circonstances atténuantes. Des circonstances de la vie de tous les jours qui m'ont appris qu'à voyager à l'intérieur du WEB nous étions aussi seuls qu'à vivre en communauté à l'intérieur d'une région aussi pauvre et éloignée que la Gaspésie où j'ai vécu pendant trois années; les habitants se montrant de prime abord accueillants et chaleureux mais collectivement circonspects devant l'étranger.
Je rejoins à nouveau les membres actifs de BUFFET COMPLET avec la joie d'accompagner des amis et amies sur une même route, sans aucune destination que celle de partager nos univers personnels et ce sans contrainte aucune.
De retour depuis quelques jours d'un voyage en rivière et en forêt, je suis encore surpris de ma bonne humeur. Ce fut un voyage de neige, de pluie, de soleil où nous avons pêché, entretenu les salines à orignaux et nourri les ours. Un état qui m'a obligé à porter un regard différent sur ma perception de la vie humaine.
Je me souviens de cette fébrilité pour l'avoir déjà vécue dans le passé. Une sorte d'état de grâce, un moment de sérénité comme si l'on venait de changer l'eau de mon aquarium.
Étant donné les circonstances, j'envisage de reprendre la place virtuelle que j'ai mise de côté le 30 juin 2004. Je relirai donc avec curiosité cette chronique titrée « JOIE DE VIVRE » et prendrai le temps de partager du joyeux.
Mais voilà, la vie n'est pas un jeu de MONOPOLY où le gagnant prend sa réussite à appauvrir les autres pour demeurer à la fin seul et riche et les perdants humiliés et défaits.
La JOIE DE VIVRE est un jeu où l'on ne passe ni à GO pour collecter, ni en PRISON pour sauver son lynchage. C'est une joute continuelle pour se libérer des contraintes du faste des sociétés trop souvent désuètes et chloroformantes pour accéder au regard franc et à l'expression généreuse.
Une attention soutenue de la réalité pour assumer sa présence et oui, même son absence.
Ce n'est pas parce que l'on est joyeux que l'on ne sera pas vigilant; nous connaissons tous les effets pervers et néfastes de la guimauve n'est-ce-pas?
Au plaisir et à bientôt.
Albert Camus, sociologue en voix de guérison.
2 commentaires:
Yé!
Heureux de te retrouver et de la perspective de pouvoir te lire de nouveau sur le blog.
Un ami.
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