lundi 25 mai 2009

Charest charrie

Au congrès du Parti libéral du Québec tenu cette fin de semaine, le chef John James Charest s’est comparé d’emblée aux figures marquantes de l’histoire récente. Ainsi, il s’est présenté comme l’héritier direct des Adélard Godbout (qui?), Jean Lesage (comment?) et Robert Bourassa (pourquoi?) à titre de grand bâtisseur.

En effet, à cette occasion, le chef libéral a présenté son plan de développement de l’hydro-électricité, qui consiste à saccager les derniers cours d’eau vierges de la Côte-Nord. Certes, il a annoncé que sa décision profiterait surtout aux générations futures. Pourtant, celles-ci apprécieraient peut-être davantage, plutôt que de vendre leur électricité à rabais aux Yankees, s’enorgueillir de posséder certains des derniers joyaux naturels en Amérique du Nord.

Par ailleurs, la ministre de la Culture Christine St-Pierre en a rajouté dans la même foulée quand elle a affirmé que la contribution de John James Charest ne serait véritablement appréciée qu’après son départ, à l’instar de celle de Robert Bourassa.

Quant à ce dernier cas, je suppose qu’on devrait commencer d’une semaine à l’autre.


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