Vous rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, qu’on vilipendait, dans certains milieux, l’idée de mettre de l’avant des mesures afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre?
Oui, car s’il fallait pour cela moins consommer de pétrole qu’allait-il advenir des grands constructeurs automobiles? Si leurs ventes devaient chuter, c’est toute l’économie nord-américaine – pour ne pas dire mondiale – qui allait s’écrouler avec elles.
Pour notre plus grand malheur, of course.
Eh bien, il n’y a plus à s’en faire! Les grandes compagnies automobiles yankees sont sur le point de disparaître et l’économie mondiale est effectivement au bord de la ruine.
« C’est pas jojo, mon Kyoto », pourrait dire Stéphane Dion* à son clebs.
Au moins, nous aurons la consolation de ne pas avoir sauvé la planète avant d’en être arrivés là.
Et ça, c’est vachement réconfortant!
* Selon une légende tenace – quoique probablement infondée –, il s’agirait d’un personnage méconnu de l’histoire politique qui aurait été, entre la brillante ère de John Turner et celle du chef actuel, brièvement à la tête du Parti libéral du Canada.
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