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Québec (ville)
***
Le Monastère des Dominicains
détruit
par
des béotiens
En annonçant la destruction du Monastère des Dominicains, le projet actuel du Musée des Beaux-arts de Québec devient tout le contraire du respect des principes du développement durable. (lire: Agenda 21).
La sagesse aurait commandé que soit proposé un site plus respectueux des richesses historiques de la ville et que soit reconstruite la toiture originale si spectaculaire, sur le monastère, provoquant de ce fait une reconnaissance de l'esthétique de l'ensemble conventuel et, partant de la Grande-Allée.
Alors que la mission du Musée est se sauvegarder les collections d'oeuvres et d'artefacts qui sont représentatives de la production des générations successives de Québécois, voilà qu'avec une arrogance béotienne il anéantit totalement un patrimoine religieux conventuel irremplaçable.
En démolir une partie, c'est confirmer la perte de sens de l'ensemble, la perte d'un lieu de mémoire.
Madame la Ministre de la Culture vous êtes l'ultime responsable.
Ce projet d'agrandissement du Musée doit faire l'objet d'une étude d'impact sur la sauvegarde de la valeur historique, culturelle, sociale et économique de l'ensemble monastique et que des audiences publiques soient tenues avant que ne soit commis l'irréparable.
C'est une demande citoyenne.
Jean Cazes, Québec Urbain, 26 avril 2007
Jean Cazes, Québec Urbain, 11 octobre 2007
Building Canada, 20 décembre 2007
Jean Cazes, Québec Urbain, 22 janvier 2008
Jean Cazes, Québec Urbain, 1 fevrier 2008
Jean Cazes, Québec Urbain, 19 février 2008
Jean Cazes, Québec Urbain, 23 février 2008
Marc Allard, Le Soleil, 22 mai 2009
Michel Côté, directeur de musée (Lyon), Le Soleil, 5 septembre 2009
Michel Bonnette, urbaniste, Le Soleil 11 avril 2010
Collectif d'auteurs, Le Devoir, 28 avril 2010
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Monsieur le maire Régis Labeaume, qui considère ce projet comme une « priorité absolue », craint par ailleurs que les critiques fassent fuir les investisseurs privés, « il faut être responsable, a-t-il affirmé. Plus le projet créera de questionnement dans les médias, plus on soulèvera les citoyens contre le projet et plus on va le fragiliser ».
*S'il vous plaît, faites circuler
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