CUBA
- Mise à l'index par Amnistie internationale, Human Rights Watch et Reporters sans frontières.
- Vivre avec un environnement agricole très dégradé, incluant la dépendance alimentaire envers l'étranger, énorme.
Le régime a du mal à nourrir sa population
- Ouragans,
- Chute du cours du nickel,
- Baisse des revenus du tourisme en 2009,
- Diminution des transferts des « cousins » de Floride, et de ceux de l'État vénézuélien par l'entremise des fournitures de pétrole quasi gratuites,
- L'État cubain a cessé de rembourser ses créditeurs étrangers, depuis plus d'un an.
Tous les indicateurs économiques sont au rouge à la Havane
Puis les grèves de la faim de plusieurs dissidents, avec un mort en février (Orlando Zapata), l'interruption violente d'une marche de protestations des « Dames en blanc » (conjointes de victimes de la grande rafle de 2003)... Et aussi, les accents critiques nouveaux de la hiérarchie religieuse : le 19 avril dans un feuillet catholique Palabra Nueva (l'unique publication non étatique qui soit légale sur le territoire cubain!), on parle d'une économie « au bord de l'effondrement ». Dans un éditorial sans précédent, l'Église appelle solennellement L'État au dialogue social et à la libération de l'initiative individuelle.
Du jamais vu.
François Brousseau, Le Devoir, 26 avril 2010
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LePoint.fr
Le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba depuis 50 ans, constitue l'obstacle principal au développement du pays. Ses dégâts directs, jusqu'à décembre 2008, dépassent les 96 milliards de dollars, un montant qui atteindrait le chiffre de 236 milliards, si les calculs étaient faits sur les prix actuels du dollar américain.
En octobre dernier, c'était la dix-huitième année consécutive que le blocus des États-Unis contre Cuba recevait une nouvelle et large condamnation à l'assemblée Générale des Nations Unies.
La résolution intitulée « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis contre Cuba » a été adoptée ce 28 octobre par la voix favorable de 187 nations, 3 contre (les États-Unis, Israël et Palau) et 2 abstentions (la Micronésie et les Îles Marshall).
Ambassade de Cuba en France
Communiqué de presse
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L'embargo économique contre Cuba a été imposé par les États-Unis en 1962, après l'échec de l'invasion de l'île (Baie des cochons) pour tenter de renverser le régime de Fidel Castro. Il a ensuite été renforcé plusieurs fois, notamment par la loi Helms-Burton de 1996 et des restrictions aux voyages des citoyens de Cuba.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, il y a 15 mois, M. Obama a engagé une politique de dégel en direction de Cuba. Il a mis fin aux restrictions aux voyages des Américano-cubains sur l'île ainsi qu'à leurs envois d'argent à leurs familles restées sur place.
Mais il a déclaré attendre des gestes de la part des autorités cubaines sur les droits de l'homme avant d'aller plus loin.
Lepoint.fr
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Le gouvernement cubain a demandé dimanche 25 avril aux États-Unis de lever leur embargo contre l'île communiste « même si ce n'est que pour un an ». « Si Hilary Cinton croit vraiment que l'embargo profite au gouvernement cubain (...) la solution est simple, qu'ils le lèvent même si ce n'est que pour un an », a déclaré Ricardo Alarcon (le président de l'Assemblée nationale de Cuba) à la presse en allusion à de récentes déclarations de la secrétaire d'État américaine.
Lemonde.fr
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Avril 1964, l'équipe de l'émission Point, conduite par le journaliste Jean Dumur, rencontre Ernesto "Che" Guevara à l'Hôtel Intercontinental à Genève. Il occupe alors le poste de ministre de l'industrie. Cette interview serait la seule faite en français par le célèbre Cubain : (...)
Aqui se queda la clara
1965
Nathalie Cardone
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