mercredi 15 avril 2009

Problème d’alcool

Dans son livre Rhum Bacardi CIA, Cuba et mondialisation, le chercheur Hernando Calvo Ospina démontre comment la pseudo-rhumerie (Bacardi se consacre principalement au marketing du Havana Club) a créé son propre réseau de terrorisme contre l’Île de Cuba et a servi de tremplin pour que les fonds de la CIA passent aux mercenaires paramilitaires au Nicaragua et même en Angola.

Dans les années 60, le capo de la Bacardi, José Pépin Bosch, a ordonné le bombardement des raffineries de pétrole cubaines nationalisées. La Bacardi est allée jusqu'à acquérir un avion B-26 qui envoyé au Costa Rica dans l'attente d'une telle opération. Celle-ci a finalement échoué grâce à un journaliste du New York Times qui l'a dénoncée.

(Le juge fédéral Royce C. Lamberth qui, le lundi 29 mars (2009), a nié ses droits à Cuba sur la marque de rhum Havana Club en territoire nord-américain, a dirigé la Cour de surveillance des services de renseignement étrangers (Foreign Intelligence Surveillance Court), un tribunal fédéral aux procédures secrètes où se gèrent les opérations de surveillance électronique...)


Un long dossier de terreur et de corruption
Jean-Guy Allard, Le Grand Soir, 12 avril 2009

Pour en savoir plus sur l'empire Bacardi

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