Pourquoi donc, ces dernières années, les forces policières du Canada ont-elles vu des terroristes où il n'y en avait pas, mais sont parfois restées myopes devant des cas de corruption dans les entreprises ou dans le gouvernement?
Le bon peuple en aura peut-être une explication en s'attardant à la démission récente du conseiller à l'éthique des chefs de police du pays.
Leur association (L'ACCP), regroupant les chefs de quelques 200 services, y compris des directeurs provinciaux ou municipaux issus de la Gendarmerie royale, refuse, en effet, de renoncer aux commandites privées de ses congrès annuels.
Donateurs:
Le fabricant du Taser (200 000 $)
IL y a six semaines, L'ACCP et L'Association des policiers du Canada ont rectifié des informations journalistiques «inexactes et incomplètes» sur le Taser, informations qui avaient pu, à leur avis, amener le public à se méprendre sur cette arme
Bell Mobilité, le groupe CGI, Power Corporation, L'Association des banquiers canadiens, Loto-Québec, Microsoft, Motorola et la GRC.
Ces commandites sont acceptables, a soutenu le secrétaire général de L'ACCP, car l'association n'achète pas leurs produits, n'en fait pas la promotion, ni ne formule de recommandations à leur sujet.
L'Association canadienne des chefs de police refuse de renoncer aux commandites privées de ses congrès annuels
Jean-Claude Leclerc, Le Devoir, 14 avril 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire