vendredi 24 juillet 2015

Close toujours, mon lapin




Donald Trompe, le richissime illuminé à la gueule encore plus grande que sa fortune et à la moumoute en fourrure de lapin, a en quelque sorte fait marche arrière quant à l’une de ses déclarations précédentes. On se souviendra que, lors de son discours de candidature à l’investiture républicaine, il avait affirmé que le Mexique n’envoyait pas à l’étranger ses meilleurs éléments, et que les émigrés de ce pays consistaient surtout de vendeurs de drogue et de violeurs.

Hier, prenant son jet privé par les cornes, il est allé dans une ville frontière des Stazunis – Laredo, pour ne pas la nommer – afin de se livrer à une déclaration d’amour à l’endroit des Latino-Américains dont il a dit qu’ils travaillaient bien et qu’ils étaient des gens formidables. Lorsqu’on connaît les manières de corps de garde du loustic, cette démarche équivaut à des excuses publiques.

Le problème est qu’il faut constamment déchiffrer son comportement, ce qui ne facilite guère la compréhension de son programme ni de son univers mental. D’autant que, la seule façon qu’il a trouvée pour ne pas dire d’insanités, c’est de garder la bouche close.

Et il ne met pas souvent le truc en pratique...

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