Ben voilà autre chose. Le vérificateur général du CAnada se
trouve étonné devant l’ampleur de la tâche.
En effet, il est question de scruter les dépenses des
sénateurs. Or il paraît que l’herculéenne activité implique de consulter et
d’analyser des tonnes de documents. Pourtant, la chose me semble plutôt aisée.
Il suffit de commencer par les non-élus qui ont le plus dépensé, afin de
trouver ceux qui ont le plus à se reprocher. Évidemment, me direz-vous, s’ils
ont tous de quoi se reprocher à peu près à la même hauteur, cela ramène tout le
monde à la case départ.
Pas vraiment.
Il suffit alors d’en piger quelques-uns au hasard, de
vérifier leurs comptes de dépense de manière très serrée, puis de les punir en
conséquence. Leur faire un brazage*, en quelque sorte. Pour ceux qui s’objecteraient
à l’idée de piger des noms de manière aléatoire, une autre méthode pourrait
consister à choisir les non-représentants qui ont la plus sale gueule; ça
marche, d’habitude. Mais, dans le cas des sénateurs – des CAnadiens de surcroît
–, je crois que laisser le hasard trancher serait une solution générant le moins d'hésitation.
Quant au vérificateur général, s’il est vraiment trop empoté
pour faire son boulot, on n’aura qu’à lui prodiguer de l’aide. On pourrait, par
exemple, engager des sénateurs à la retraite. Question fraude et détournement,
ils sauront tout de suite où chercher.
* Du nom de l’ex-sénateur Patrick Brazeau qui, non content
d’être un piètre athlète, était également un incapable et un croche, ce qui
explique pourquoi il avait été nommé sénateur par Stephen J. Harper.
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