Qui ne se souvient du très respectable imam Saïd Jaziri? En 2008, à la suite d’un long processus judiciaire, il avait été expulsé du CAnada où il vivait avec un statut de réfugié au sujet duquel il avait menti. Ça ne l’avait pas empêché, entre-temps, de fonder la mosquée Al-Qods, entre autres.
À l’époque de son expulsion, âprement combattue par le distingué juriste Julius Grey qui n’avait pas manqué une autre occasion de déchirer sa blanche chemise en public, le bon imam (prononcer: «boniment») avait traité les Québécois de racistes et d’intolérants, et le Québec de pays répressif, meurtrier, injuste et antidémocratique, entre autres.
Refoulé en Tunisie, sa terre d’origine, il avait déclaré alors y être mieux traité qu’ici, ce qui ne l’a pas empêché de vouloir revenir à tout prix, preuve sans doute de son abnégation et de sa grandeur d'âme innée, entre autres.
Aujourd’hui, il présente ses excuses pour son attitude d'antan, affirmant que les 10 années passées au Québec avaient été les «meilleures de sa vie». Sans doute regrette-t-il, avec le recul, d’avoir omis de nous traiter de nazis et de fascistes.
Entre autres.
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