On ne pourra nier le fait qu’Éric Caire est un homme de parole.
Le 23 août dernier avait lieu le premier débat entre les candidats à l’illustre succession de Mario Dumont. Parmi les thèmes abordés au cours de la rencontre, on comptait la question de l’éducation postsecondaire. M. Caire s’était alors fait remarquer au cours d’un échange musclé avec M. Christian Lévesque, un autre candidat à ce poste prestigieux, alors qu’il avait insisté sur la nécessité d’imposer des frais de scolarité plus élevés.
M. Lévesque avait alors demandé à son vis-à-vis : «Tu as un salaire de député de 85 000 $, l'ensemble de la population a un salaire moyen, par couple, de 45 000 $. Quels choix [les parents] vont-ils faire?»
Posément, comme il sied à un futur chef, M. Caire avait alors répondu avec beaucoup d’à-propos : «Toi, tu en as de l'argent? Pourquoi je paierais pour les études de tes enfants?»
À l’évidence, M. Caire n’aime pas payer pour l’éducation des autres; pas plus que pour la sienne, apparemment…
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