Ça a l’air qu’il aura fallu attendre 39 ans avant qu’on finisse par trouver quelqu’un pouvant faire une bonne lecture publique du Manifeste du FLQ.
Cette fin de semaine, Luck Mervil a livré une prestation dynamique et passionnée, ce qui a contrasté avec la récitation morne et sans relief à laquelle on avait eu droit en 1970. Sans vouloir médire à ce propos, il n’en demeure pas moins que l’improvisation était palpable le soir du 8 octobre 1970.
Au Moulin à paroles, Mervil avait visiblement bien répété son texte et l’a livré avec fougue et talent.
Comme on sait, la troisième fois est toujours la meilleure. Il reste à espérer qu’il ne faudra pas attendre quatre décennies.
Ah oui, j’oubliais : je ne suis pas entièrement d’accord avec la teneur du Manifeste. Ça a l’air qu’il faut toujours dire ça…
3 commentaires:
Moi aussi mon Lou je trouve un peu exagéré d'avoir alors traité Trudeau de «tapette» ...
Surtout que, lorsqu'on regarde ses photos, on voit bien qu'il est aux deux...
Moi, sur ces question, j’ai choisi mon historien
http://ysengrimus.wordpress.com/2009/09/15/about-flq-a-propos-du-flq/
C’est une simple question d’intégrité élémentaire.
Paul Laurendeau
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