On a mis sur ma page Facebook une vidéo où on voit un plongeur se fendre la face en deux (dans tous les sens du terme) sur un rebord de ciment. J’en suis encore retournée et voilà pourquoi j’en parle.
Vous souvenez-vous de cette époque bénie où l’horreur de la mort était encore taboue ou au pire, mise en boite sous des titres aussi originaux que « Face à la mort 1 », « Face à la mort 2 », « Face à la mort 3 » etc. Horreurs qui se retrouvaient, pudiquement et honteusement, juste aux côtés des films de cul dans les clubs vidéo. Ce temps est révolu et il circule aujourd’hui sur Internet des dizaines de vidéos où les gens meurent – ou survivent – de manière cauchemardesque. Je vous épargne les détails.
Le plus beau, c’est qu’il y a des gens, comme vous et moi, pour les faire circuler.
Si ma mort s’avérait assez spectaculaire pour se retrouver sur Internet, je vous prierais s.v.p. de ne pas la visionner et de me la laisser.
2 commentaires:
"Faces of Death" et Facebook...
Curieusement, tous des coups en bas de la ceinture.
Génération exhibition : cela ne poserait pas tant de problème si ça se limitait à l'exhibition. La génération exhibition c'est désormais "montre les autres, montre les intéressants". Le respect change et ses limites se meuvent.
Une jeune femme lapidée à mort, aucun réalisateur, aucun scénario, aucune production. Seulement un fait réel, une vie, une mort spectaculaire, mais surtout vraie.
Un homme empalé, des bourreaux, une foule, une fin de vie visionnable.
Un homme qui s'éclate la tête sur un rebord, des cris, des omagad,...
Mais t'inquiètes, la rumeur dit qu'il a survécu.
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