Guy A.Lepage a pris le contrôle d’une scène dédiée à notre fête nationale, sans pouvoir se départir de son ton Tout le monde en parle… émission qu’il n’a d’ailleurs pu s’empêcher de ploguer durant le spectacle.
Discours trop longs, attente interminable entre les chansons, pot-pourri trop court, tout semblait mis en oeuvre pour empêcher le show de lever. Un show qui semblait dédié à Éric Lapointe d’ailleurs. C’était sa fête à lui ou quoi?
Le ton sarcastique de l’animateur passe très bien en d’autres occasions. Mais là, malaise. Surtout que les seules fois où il m’a fait rire c’est quand il a chanté. Et que dire de son : «Je nous souhaite le Québec que nous méritons», traduit dans la langue de plusieurs communautés ethniques montréalaises. L’ex-baveux de RBO n’arrive tout simplement pas à avoir le ton juste pour ce genre de chose. Personnellement, ça m’a rendue beaucoup plus mal à l’aise que le fameux sketch sur Denis Lévesque au dernier Bye Bye.
Où se trouvait donc la chaleur humaine qui nous caractérise? Les rares tentatives pour titiller notre flamme souverainiste, ou à tout le moins, notre fierté d’être Québécois n’ont pas atteint la cible.
Pour égayer le tout, une mauvaise réalisation télé. Je n’en peux plus des plans sur 2-3 belles filles, qu’on nous repasse ad nauseam. Montrez-nous la foule! Faites-nous-la entendre et transmettez l’ambiance! Il y avait 250 000 personnes! À la télévision, on aurait pu croire à un spectacle de festival d’été.
Et ai-je besoin de parler du simili-bar où tous les artistes avaient l’air de s’ennuyer profondément?
Tout n’étant jamais complètement raté, il faut souligner le discours de Suzanne Clément qui m’a plu (par contre, je ne suis pas certaine que nous soyons si «révolutionnés » que ça), le pot-pourri (éclair!) de chansons qui résonnent telles Illégal de Corbeau ou Ton amour a changé ma vie des Classels, la toujours pétillante Ariane Moffat, et la superbe participation de Karkwa.
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