Dans sa chronique du 24 juin, Marc Cassivi de La Presse a narré sa visite à «L’autre Saint-Jean» au parc Pélican. Il y a raconté que tout s’est passé sous le signe de la fête, alors qu’il s’attendait à ce qu’il y ait du grabuge. On a même senti, en lisant entre les lignes, que ça le décevait un peu.
Il a malgré tout décoché un trait à l’endroit des quelques personnes qui ont manifesté – en tout bien tout honneur – leur désaccord avec la présentation de chansons en anglais, «quelques monomaniaques de l'indépendance, fraîchement diplômés du cours Patriotisme pour les vraiment nuls de l'Institut supérieur Pierre-Falardeau de la langue fossilisée et du nationalisme réactionnaire», comme il les a appelés.
Bigre, et tout ça de la part d'un chroniqueur culturel. Dommage qu'il ne s'intéresse pas à la politique...
Ce qui m’indispose le plus de la part de monsieur Cassivi, c’est ce mensonge qui fait du nationalisme québécois un phénomène rétrograde. N’est-ce pas le Canada qui fait du sur-place depuis au moins trente ans? Pour être réactionnaire, la condition sine qua non n’est-elle pas de refuser le changement? Et n’est-ce pas plutôt le Canada qui s’entête à demeurer tel qu’il a toujours été?
Séparatiste ou réactionnaire?
Il faudra mettre de l’ordre dans vos idées, messieurs les collaborateurs (de La Presse).
jeudi 25 juin 2009
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