mardi 23 juin 2009

eSSayez pas…

Pour la énième fois, un journaliste cAnadien nous a craché, à notre visage collectif, que nous n’étions rien de mieux qu’une bande de nazis brutaux.

En effet, Josh Freed, du quotidien The Gazette, aurait affirmé que l’opposition de certains à la présence de chanteurs anglophones aux célébrations de la Saint-Jean faisait d’eux rien de moins que des SS – désignation de la garde prétorienne du régime nazi.

Dimanche, devant les protestations engendrées par cette remarque – dont aucune ne venait de la communauté anglophone –, l’hilarant monsieur Freed a expliqué qu’il ne comparait pas ces gens à des nazis, mais qu’il faisait une fine allusion à une vieille plaisanterie concernant les inspecteurs du Conseil de la langue française.

Ah…?

Sans doute de l’humour anglais.

1 commentaire:

Renart Léveillé a dit…

En fait c'est « Apostrophe SS », ce qui fait référence à la francisation — ou neutralisation — des noms de commerce au début de l'application de la loi 101 : par exemple, Eaton's pour Eaton.

Mais quand même, je suis certain que Josh Freed n'est pas dupe du pouvoir des mots et des expressions, même dans l'ambiguïté. Il écrit « SS » tout en ayant un bon alibi pour se défendre d'avoir provoqué sciemment la polémique...