L’hebdomadaire Le Réveil de Jonquière, propriété de Quebecor, a décrété un lock-out le 4 mars mettant à la rue 26 employés syndiqués.
C’est ce qu’on appelle chez Quebecor « la réorganisation nécessaire pour faire face à l’avenir et à la crise économique mondiale ».
Le boycott fait suffisamment mal au journal pour que la relationniste de Quebecor, Isabelle Dessureault, menace, le 3 avril sur les ondes de la SRC, la région de Chicoutimi de ne plus investir de ce coté-ci du Parc.
Le mot d’ordre du syndicat est généralement bien respecté par quantité d’annonceurs/commerçants, syndicats, organismes et hommes publics SAUF évidemment nos deux élus anti syndicalistes notoires, le député fédéral Jean-Pierre Blackburn qui continue d’ouvrir ses portes au représentant anonyme du Réveil chaque semaine et le maire de Saguenay, Jean Tremblay.
Le maire s’est entendu avec Pierre Karl Péladeau pour maintenir une partie de la publicité de la ville dans Le Réveil malgré le conflit, 100 000 $ et plus annuellement.
La ville continue donc d’acheter des pages de publicité dans Le Réveil et le maire s’affiche à tous les dimanches dans ce journal auprès de son fameux bac bleu « distribué gratuitement dans tous les foyers à partir du 6 avril ».
Pierre Demers, L'Aut'Journal, 07 avril 2009
1 commentaire:
Il ne faut pas rire des gens de Chicoutimi.
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