Sur la photo, deux grands complices: Hector Racine, président des Royaux de Montréal, et Jackie Robinson.
C’est Racine, avec courage et culot, qui avait inséré le joueur de race noire dans son alignement. L’équipe est huée un peu partout, même interdite de séjour en Floride. Robinson, avec élégance et talent, mènera nos héros du stade Delorimier au championnat de la Ligue Internationale en 1947.
Cette année-là, le 10 avril, Racine cède le contrat de Robinson aux Dodgers de Brooklyn. Les fans de Montréal, en délire, accompagnent Robinson jusqu’au train qui le transportera vers la ligue majeure. Un historien américain dira que ce fut la première fois qu’une foule de blancs a pris un noir en chasse pour lui vouer son amour plutôt que de le lyncher.
Ce jour-là, le mur du racisme et de la stupidité (synonymes, me direz-vous) s’effrite un peu. 62 ans plus tard, dites, où en sommes-nous?
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