C’est le moment, dans une escalade classique, où les protagonistes jouent à se faire peur. Et il semble que, après avoir agi inconsidérément, les Stazunis commencent à réaliser jusqu’où ils sont allés trop loin.
En effet, il y avait déjà le message du chef de la «diplomatie» yankee, Mike Pompeo, qui, presque suppliant, voulait une «désescalade» dans le contexte de l’affrontement avec l’Iran.
Puis – sans doute question de sauver la face – le président des Stazunis a ensuite annoncé qu’il avait à sa disposition une liste de 52 cibles qu’il entendait frapper au besoin, incluant des sites culturels. Un crime de guerre de plus ou de moins n’est pas pour arrêter un empire sur le déclin…
Mais là où ça laisse pantois, c’est quand on a appris que Washington a adressé une missive, via l’ambassade suisse à Téhéran, demandant à l’Iran de se venger de «manière proportionnelle». Incroyable, mais vrai.
Ou bien cela dénote une arrogance sans bornes, ou bien cela trahit un état frôlant la panique au sein de la plus grande puissance militaire du monde.
Vous connaissez l’adage: «montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir»? Qu’est-ce que ça signifie quand on cherche à ne pas la montrer?
Et qu’est-ce que ça signifie quand, 17 ans après qu’on l’a montrée en Irak, on n’est toujours pas foutu de venir à bout d’une guerre?
Eh ben, si ça continue, on va s’en reparler en 2037 à propos de l’Iran!
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