Ce sont plus de 250 000 documents confidentiels qui ont été publiés par le site WikiLeaks, hier. Ces documents secrets provenaient de la diplomatie stazunienne et révélaient certaines opinions peu flatteuses qu’entretenait le département d’État yankee à l’endroit de dirigeants et de diplomates de haut niveau de pays amis ou non.
Chose amusante, les gouvernements littéralement insultés par les documents mis au jour ont été unanimes à exprimer leur réprobation envers… WikiLeaks! En fait, ils ont repris plus ou moins la ligne de conduite indiquée par Washington, à l’effet que ces révélations constituaient un crime grave, s’il faut en croire Robert Gibbs, porte-parole de la présidence stazunienne.
Consternation ou pas, on disait autrefois que la première victime de la guerre était la vérité. On dirait aujourd’hui que la première victime de la paix est le droit de parole.
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