dimanche 28 novembre 2010

La révolution pacifique qui inquiète les banques

«Aujourd’hui, aller manifester dans la rue, ce n’est plus comme ça qu’il faut faire les choses.

On peut parler de la révolution, mais on ne va pas prendre des armes pour aller tuer des gens.

La révolution est très simple à faire, aujourd’hui.

Le système, c’est quoi? Le système tourne autour des banques. Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc, il peut être détruit par les banques. C’est-à-dire qu’au lieu qu’il y ait trois millions de gens qui aillent dans la rue, ces trois millions de gens vont à la banque et retirent leur argent et les banques s’écroulent.

Trois millions ou dix millions de gens qui accourent, et là il y a une vraie menace, et là il y a une vraie révolution. La révolution se fait dans les banques, aujourd’hui. C’est pas compliqué. Au lieu d’aller dans la rue, faire des kilomètres avec sa voiture, tu vas dans la banque de ton village et tu retires ton argent.

Et s’il y a vingt millions de gens qui retirent leur argent, le système s’écroule.

Pas d’armes, pas de sang, rien du tout. À la Spaggiari.

Pas compliqué. Et là, on va nous écouter autrement.

Les syndicats... faut leur donner des idées, des fois.»

Éric Cantona, star française du football (ancien attaquant de Manchester United) et engagé politiquement dans la lutte contre la pauvreté.

Via Cyberpresse et Le Figaro

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