Papier, ciseaux, roche

Le journal torontois National Post, qui n’en rate pas une quand il s’agit d’exposer au grand jour la vilénie des États barbares, comme l’Iran ou le Québec, a publié un magnifique graphique sur la lapidation, comme elle se pratique en Iran et non au Québec, faut-il le préciser (au Québec, on préfère la dilapidation). Très pratique, le graphique nous montre tout bien comment faire, la bonne grosseur de roches à utiliser; ni trop grosses, ni trop petites. Parfait pour ne pas avoir l’air trop nono la prochaine fois qu’on vous invitera à un party de jardin qui virera en séance de lapidation surprise, en guise de clou de la soirée.

Oh, je sais que vous pensez que je blague, même si la lapidation n’a rien de drôle. Mais avec toutes ces histoires de corruption qui n’ont de nouveau que le fait qu’on en parle, j’ai peur que ce climat malsain ne vienne renforcer le vent de droite (et de gauche efficace) qu’on sent souffler sur le Québec, ou pas, c’est selon. Et si on se fie à l’Histoire, quand le peuple réclame qu’on fasse du ménage, ceux qui s’en chargent n’y vont pas avec le dos de la main morte(?). De là à penser qu’on en viendrait à adopter la lapidation au Québec, il n’y a qu’un pas mental que j’espère vous avoir aidé à franchir.

Via BoingBoing