Productivité et prospérité

Source: Le Centre sur la productivité et la prospérité

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Le Québec devra relever de moitié le taux de croissance de sa productivité du travail s’il veut maintenir le niveau de vie dont il a joui depuis 30.ans - lequel est déjà bien en dessous de celui de l’ensemble des Canadiens.

C’est le résultat d’une étude publiée par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) dans son bilan de 2010.

Productivité: le Québec doit passer à la vitesse supérieure
Suzanne Dansereau, Les Affaires, 04-10-2010

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Eh misère... Quand ce n’est pas le prix de l’essence qui monte, c’est la productivité qui baisse. En fait, c’est pas qu’elle baisse, mais elle ne monte pas assez. Et en économie, on sait bien que tout ce qui ne monte pas descend. Comme notre niveau de vie - «lequel est déjà bien en dessous de celui de l’ensemble des Canadiens».

Pour augmenter la productivité, il faut produire plus en moins de temps, ou pour moins cher, ce qui revient au même puisque le temps c’est de l’argent, comme de raison.

Heureusement, le Centre sur la productivité et la prospérité donne l’exemple. Plutôt que de gaspiller de l’argent pour engager un photographe local pour illustrer la page couverture de leur rapport (ci-dessus), ils ont eu la sagesse d’acheter la photo dans une banque d’images reconnue pour ses prix modestes, iStockphoto.com.

iStockphoto, basée à Calgary, est la propriété de Getty Images, une énorme et fort dispendieuse banque d’images de Seattle, USA, elle-même propriété de Hellman & Friedman (H&F) qui a son bureau chef à San Francisco. H&F est une société de capital-investissement dont le produit principal est le financement d’acquisition par emprunt, ou leveraged buy-out (LBO), ce qui consiste à racheter une société en ayant recours à l’endettement bancaire en générant un effet de levier facilitant l’acquisition et la défiscalisation du projet.

Je sais, on dirait du chinois, mais c’est normal, vous n’êtes pas économiste. N’empêche, économiser des sous et en même temps encourager l’endettement bancaire et la défiscalisation, c’est fort. Ils ne s’appellent pas le Centre sur la productivité et la prospérité pour rien. Chapeau!