Photo: Werneuchen, Wikimedia Commons
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C’est un attentat, revendiqué par une branche d’Al-Qaeda, contre le prince Mohammed bin Nayef, le 28 août en Arabie Saoudite, qui a alerté les services de renseignement du monde entier. L’auteur a utilisé «un explosif ingéré, ou plutôt introduit comme un suppositoire. Autant dire indétectable. Le kamikaze n’avait plus qu’à le déclencher grâce à son téléphone mobile que les cerbères du palais n’ont pas eu la présence d’esprit de lui retirer», a commenté un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur à Paris.
Cette escalade technologique dans la terreur inquiète au plus haut point les experts de la sécurité. Cité par Le Figaro, un officier de la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) explique que «nos plates-formes aériennes sont équipées de détecteurs de métaux, mais dans le cas du kamikaze saoudien, seul un contrôle aux rayons X aurait permis de détecter l’explosif, comme on repère les capsules de drogue dans le ventre des passeurs. (...) Or, on imagine mal devoir faire passer des millions de passagers à la radio avant de monter à bord.»
La bombe-suppositoire inquiète les services de sécurité
Libération, 5 octobre 2009
1 commentaire:
C'est pas clair, cette histoire.
Le suppositoire, là...
Faut-il le retirer avant de le faire exploser?
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