jeudi 8 octobre 2009
Sic, stie
La fin de semaine passée, je m'attendais à ce que quelqu'un quelque part souligne la contribution de Pierre Falardeau. Après tout, même John James Charest avait mentionné à quel point il avait été un cinéaste d'exception.
Eh bien, le seul réseau de télévision à oser nous présenter une de ses œuvres a été le canal V, ex-TQS. Et devinez laquelle c'était...
Gagné! Elvis Gratton!
Finalement, on est en train de lui donner raison, quand il traitait certains de "pleins d'marde" (sic).
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3 commentaires:
Oui, et je regrette de ne pas avoir fait le commentaire que sa mort m'inspirait...
Bref, je me reprend quelques jours trop tard.
Pour moi, Pierre Falardeau aura toujours été l'homme qui a réalisé "Le Temps des Bouffons". J'ai vu ce film, il y a quelques années, dans un cours de cinéma à l'UQAM... et je ne l'ai jamais oublié.
Les images de ces bouffons tonitruants et la panse pleine, agrémentées du commentaire acidulé de Pierre Falardeau, sont demeurées pour moi l'exemple frappant de quelle était exactement ma place dans cette belle société.
L'émission Bazzo.tv a rendu hommage è Nelly Arcan, mais pas un maudit mot sur Pierre Falardeau... ça aussi c'est frustrant.
J’ai eu la chance de travailler avec lui sur un projet, il y a quelques années. Ce qui m’avait frappé, connaissant son personnage médiatique comme tout le monde, c’était sa gentillesse et sa timidité.
Je connaissais déjà son intelligence et son humour, comme tout le monde, mais je ne l’imaginais pas si charmant et si attachant. C’est le souvenir que j’en garde.
Salut Falardeau!
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