Déroute à Bagdad
Une autre aventure de Pat Britt (no 31)
Sous une fausse identité, Pat Britt est chargé d’une mission en Irak afin d’y capturer un financier iranien dirigeant un groupe terroriste libanais*. Or, comme l’homme en question jouit de la faveur du gouvernement irakien qui n’est pas convaincu de sa culpabilité, Pat Britt doit assumer une fausse identité afin de pouvoir l’approcher. Afin de se conférer une aura de légitimité, il se fait passer pour un important marchand d’armes. Il est accueilli favorablement par l’association commerciale du pays où il établit de nombreux contacts afin d’être mis en rapport avec le chef terroriste. Malheureusement, ce dernier s’avère extrêmement méfiant, aussi ne se montre-t-il que rarement en public. Pat Britt a beau multiplier les réceptions et les pots-de-vin, il n’arrive pas à s’approcher de manière sensible de son « objectif » ni à amasser les preuves nécessaires afin de le compromettre aux yeux du gouvernement irakien. Aussi décide-t-il, afin d’obliger l’homme à faire affaire avec lui, de détruire un chargement d’armes qui doit être livré incessamment et qui est destiné au chef terroriste. Embusqué sur la route de Bagdad, Pat Britt attend en vain l’arrivée du convoi. Lorsqu’il se lance à sa recherche, il découvre des carcasses de camions achevant de brûler sur le bord de la route avec les armes à leur bord. Intrigué par ce rebondissement inattendu, il retourne à son hôtel où, le lendemain matin, il apprend par les journaux que le chef terroriste a été assassiné chez lui au cours de la nuit. L’intérêt qu’il portait à la victime faisant de lui l’un des suspects, Pat Britt décide de quitter le pays avant d’être interrogé par la police. Mais sa tentative de fuite échoue quand il est interpellé par deux inspecteurs dans le hall de l’hôtel. Désormais fugitif, il tente de gagner la frontière en recourant à quantité d’expédients dont, entre autres, se faire passer pour un conducteur de car à destination d’Amman. Chemin faisant, il est recueilli par la redoutable Natacha Bolshoï, qui lui avoue être responsable des événements de l’avant-veille. Les deux agents viennent bien près de franchir la frontière sans encombre, mais Pat Britt ayant été découvert et reconnu, il faut toute l’énergie du mystérieux Monsieur Li afin de leur ouvrir le passage et de couvrir leur fuite.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Jay Hovagh – 176 p. – 1994 – Cette aventure compte parmi les meilleures de la série ne serait-ce que pour les brillantes répliques de Pat Britt dans son rôle de marchand d’armes. Son apostrophe du sous-ministre irakien est une pièce d’anthologie.
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
*Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman Débandade à Beyrouth.
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