Sans doute avez-vous entendu parler de la tuerie – une énième aux Stazunis – dans une école d'Uvalde, au Texas. Un tireur avait fait irruption dans une salle de classe, le 24 mai dernier, et a abattu 19 enfants et 2 enseignantes à l'aide d'un fusil d'assaut. Encore une fois, le pays a été choqué par une telle violence.
Le week-end suivant, l'association de défense des armes à feu yankee (NRA) a maintenu son congrès, tel que prévu. Évidemment, les différentes personnes à prendre la parole devant l'ensemble des délégués ont marché sur des œufs, ce qui ne les a pas empêchées de répéter leur mantra habituel: «Pour arrêter une mauvaise personne avec un fusil, il faut une bonne personne avec un fusil.»
C'était oublier un peu facilement que les «bonnes personnes avec un fusil», c'est-à-dire les policiers d'Uvalde, quoique sur place à l'intérieur de l'école, n'ont rien fait pour empêcher le tueur de se livrer à son carnage.
Mais les discoureurs du congrès de la NRA ont tout de même insisté sur le fait que les délégués présents faisaient partie des «bonnes personnes». Fait particulier dans ce contexte, comme l'ex-président Donald Trompe devait lui aussi prendre la parole, aucune de ces «bonnes personnes» ne fut autorisée à apporter son arme de poing dans la salle.
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