Il y a quelques mois, dès que la cote de popularité de Joe Bidon a commencé à piquer du nez, le gouvernement des Stazunis mettait en garde le monde qu'une invasion russe contre l'Ukraine était «imminente». À tel point que, de semaine en semaine, il a répété la même chose, de sorte que l'imminence de l'événement s'est quelque peu estompée depuis.
En fait, nombre de chancelleries – surtout en Europe de l'Ouest – ont laissé paraître un certain agacement. Non pas qu'elles espèrent une telle invasion; mais, en tout cas, elles aimeraient bien que les Yankees changent de disque, sinon ferment carrément leur gueule… pour faire changement.
Certes, Washington a dépêché des renforts militaires dans l'est du continent européen. Mais, chose curieuse, alors que ladite invasion doit avoir lieu en Ukraine – que les Stazunis ont promis de protéger –, c'est en Pologne que les fameux renforts ont été envoyés. Vous me direz, la Pologne, c'est juste à côté. Et je vous répondrais alors que, encore une fois, les Yankees sont à côté de la plaque.
Ce qu'il y a d'amusant, c'est que la diplomatie stazunienne est – déjà – dans les câbles et doit maintenant défendre ses affirmations sur la scène internationale, avec preuves à l'appui. Des preuves que Washington affirme détenir, sans jamais les montrer.
À moins que ce soit dans de petites fioles brandies devant le Conseil de sécurité de l'ONU, comme celles dans lesquelles Colin Powell avait fait pipi juste avant sa présentation, afin de prouver l'existence des armes de destruction massive. Cela avait mené à l'invasion de l'Irak en 2003.
Quant à l'Ukraine, c'est à se demander ce qu'il faudrait mettre dans les fioles pour ce mensonge numéro deux.
Il faudrait que ce soit du solide.
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