Nouvelle crise en développement à l’horizon de l’économie mondiale: l’inflation. Vous savez, cette terrible situation qui, au cours des années 1970, a donné tellement de maux de tête aux économistes et aux capitaines d’industrie, lesquels en sont bien souvent également les chevaliers.
L’inflation est la hausse constante des prix. On sait que ces derniers augmentent toujours; il n’y a qu’à regarder le panier d’épicerie. Mais lorsque cette hausse est trop rapide ou trop accentuée (par exemple 5 % et plus), il appert que cela pose un problème majeur. Remarquez, si l’inflation ne touchait que les prix à la consommation, les experts s’en plaindraient probablement moins.
Mais là où le bât va blesser douloureusement, c’est dans les moyens qui seront déployés afin de la combattre. Première mesure facile: la hausse des taux d’intérêt, ce qui a pour effet de ralentir la circulation du capital et, ainsi, prévenir la surchauffe de l’activité économique. Deuxième mesure facile: le gel des salaires, car les salaires sont les seuls frais de production qui peuvent être comprimés, dixit Le Capital de Marx qui n’a pas toujours tort, tant s’en faut.
Bref, si vous êtes un travailleur et que vous avez des dettes, comme une hypothèque ou des emprunts à rembourser, vous allez écoper des deux manières: il vous en coûtera plus cher pour vivre à cause des taux d’intérêt augmentés et vous gagnerez relativement moins d’argent, lorsqu’on aura fixé les salaires.
En d’autres termes, vous l’aurez dans l’os en tombant dessus.
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