dimanche 4 juillet 2021

Graines de Yankees




Comme l’indique le vieux dicton: «Si les Yankees le font, il faut le faire nous autres aussi, pis vite!»


Cela vaut pour tout, depuis les habitudes de consommation jusqu’aux débats politiques, en passant par toutes les questions sociétales qu’il faut bien parfois un peu monter en épingle sans raison valable afin de parvenir à mimer les problématiques du sud de la frontière. Apparemment, si on n’est pas yankee soi-même, on n’a pas de raison d’être.


Oui, il y a des gens comme ça.


Cela vaut également pour les forces de l’ordre. Vous savez de qui je parle. Ceux qui ne sont jamais là quand on en a besoin; et vice versa. Eh bin, ces pauvres petits se trouvent bien malheureux en ce moment, de sorte que certaines de leurs représentantes aiment parader avec le symbole faisant d’eux des héros assiégés par une population aux velléités criminelles, surtout lorsqu’elle manifeste pour protester contre les injustices.


La notion de «fine ligne bleue» dérive de la guerre de Crimée. Oui, oui, celle du milieu du XIXe siècle, lorsque les Britanniques, entre autres, sont allés combattre là-bas pour se défendre. Lors de la bataille de Balaclava, une unité d’infanterie majoritairement composée de troupes britanniques, en uniforme rouge, tint tête à une troupe de cavaliers russes très inférieure en nombre. Cet «exploit» militaire créa la légende de la «fine ligne rouge». Il semble que l’héroïsme tenait à l’époque à une écrasante supériorité numérique et technique.


De là fut dérivée la notion de «fine ligne bleue». Autrement dit, d’authentiques braves armés jusqu’aux dents, qui ne combattent que lorsqu’ils ont l’avantage du nombre, en plus de tout le reste.


De véritables héros, quoi. 


Comme les Yankees.


Aucun commentaire: