Le parti soi-disant de gau-gauche Québec solidaire (QS) connaît une crise interne, en ce moment. Est-ce une crise grave? On l’ignore pour l’instant, mais les choses peuvent effectivement déraper dangereusement.
À l’origine, il s’agissait de combattre le racisme. Vous n’êtes pas sans savoir que, si vous demandez à un CAnadien où se trouve le pire racisme de la planète, il vous expliquera qu’il se manifeste au Québec. Comme les QS sont d’authentiques CAnadiens, ils se sont précipités afin de former le Collectif antiraciste décolonial (CAD) (sic). Oui, car en plus de sa réputation de racisme hautement méritée, le Québec est aussi reconnu universellement pour l’étendue de son empire colonial que la pauvre couronne britannique a dû combattre avec acharnement au fil des deux derniers siècles.
Bref, le CAD a commencé ses travaux – quels qu’ils pussent avoir été – dans la joie et l’enthousiasme afin de combattre le racisme. Est-ce parce que ses efforts semblaient voués à l’échec? Est-ce parce qu’il était moins exigeant de ne pas trop s’éloigner de son point d’origine? Est-ce parce qu’un conflit de personnalités a mis le feu aux poudres? On ne sait. Toujours est-il que le CAD a reproché à l’exécutif de QS qu’il y avait du racisme systémique à l’intérieur du parti. Ainsi serait née la crise interne qui pourrait fort bien mener à une scission au sein de la formation politique.
Comme l’a dit un jour Norman Bethune: «Le premier fasciste à vaincre est celui que l’on porte en soi.» Sans surprise, ce qui vaut pour la lutte contre le fascisme vaut aussi pour celle contre la connerie.
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