On oublie trop souvent que, là-bas, le Ku Klux Klan existe toujours, comme les White Supremacists, les néo-nazis et les milices de droite. Ces gales ont beau ergoter qu’ils sont différent les uns des autres, ils sont tous membres de la National Rifle Association et militent plus ou moins ouvertement contre toute forme d’État progressiste et, principalement, contre la mixité – et l’égalité – raciale.
Certes, ils sont devenus un peu plus discrets depuis un quart de siècle, mais ils sont toujours armés jusqu’aux dents, ivres de haine et de vérités toutes faites. Ils sont surtout toujours présents dans le paysage politique, alimentant la popularité d’organisations telles que le Tea Party, qui réussissent à embarrasser même le parti républicain, pourtant réputé pour ne pas faire dans la dentelle.
Mais la meilleure preuve que les Stazunis demeurent au fond d’eux-mêmes le pays qui a massacré les Amérindiens, réduit en esclavage les Africains, bombardé les musulmans et surexploité les Latino-Américains – bref qu’ils restent une nation raciste et haineuse – c’est que, dans leur souci d’étiqueter à peu près tout ce qui les dérange de «terroriste», ils ont laissé le Ku Klux Klan – ne serait-ce que lui – échapper à cette fatwa du XXIe siècle.
Que leur faudrait-il de plus?
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