Les pressions s’accentuent afin de bannir les visages masqués lors des manifestations. Or si le principe peut se défendre, il demeure encore assez difficile de le définir précisément.
Par exemple, de grosses de lunettes de soleil, bien opaques pourraient-elles être considérées comme un masque par nos vaillants défenseurs de la loi et de l’ordre?
Se peindre le visage en bleu, comme nos ancêtres bretons, pourrait-il être interprété comme une infraction dans un tel contexte?
Et si quelqu’un rabattait sur ses yeux le capuchon de son kangourou, mériterait-il un bon coup de matraque avant de se faire balancer dans le fourgon cellulaire?
Dans le cas où les musulmans manifesteraient à Montréal, accompagnés de leur chères épouses bien libérées sous leur tchador ou leur burka, pourra-t-on alors faire fi des accommodement raisonnables?
Sans compter le jour du drapeau, le 21 janvier, alors qu’il serait imaginable que l’on veuille souligner l’événement par une marche dans les rues, mais qu’on connaisse alors une vague de froid. Pourra-t-on enfiler une cagoule afin d’éviter les engelures sans risquer de se faire chauffer au poivre de Cayenne?
Mais enfin, s’il faut interdire les masques, soit...
Quelle est la prochaine étape? Légiférer contre la casse?
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