Photo: llahbocaj, via Wikimédia
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Avant de céder au secteur privé l’ensemble des permis d’exploration gazière et pétrolière qu’elle possédait, Hydro-Québec prévoyait investir plus de 330.millions de dollars entre 2002 et 2010 afin d’évaluer le potentiel en énergies fossiles du sous-sol québécois et du golfe du Saint-Laurent. Les libéraux ont toutefois mis fin aux activités de la division Pétrole et gaz de la Société d’État, un choix qui revient à avoir bradé les ressources en hydrocarbures du Québec, dénonce l’opposition.
Comme le révélait hier Le Devoir, le potentiel de vastes zones auparavant sous le contrôle d’Hydro-Québec semble de plus en plus intéressant. Uniquement pour les réserves pétrolières qui pourraient être extraites de l’île d’Anticosti, il s’agit d’une ressource qui pourrait valoir des milliards de dollars. Bref, l’État pourrait bien avoir fait une croix sur d’immenses retombées financières en cédant ses droits au secteur privé en échange d’une «redevance prioritaire» qu’Hydro-Québec refuse de divulguer.
Hydro voulait continuer à explorer
Alexandre Shields, Le Devoir, 15 février 2011
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