Photo: Meredithw, via Wikimédia
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Dans les conditions actuelles, tout indique que l’exploitation du gaz de schiste québécois ne représentera pas la manne promise depuis des mois par l’industrie et la ministre Nathalie Normandeau. Selon une nouvelle étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) dont Le Devoir a obtenu copie, l’État pourrait même perdre près d’un milliard de dollars dans l’aventure au cours des 20.prochaines années, en plus de voir son bilan de gaz à effet de serre s’alourdir.
En tenant compte des coûts supplémentaires en infrastructures routières et en épuration des eaux, mais surtout en considérant le crédit d’impôt remboursable dont bénéficient les entreprises sur les dépenses d’exploration comme une dépense pour l’État, les chercheurs évaluent que la facture pourrait s’élever à plus de trois milliards de dollars sur 20.ans.
Le Québec a tout à perdre!
Alexandre Shields, Le Devoir, 17 février 2011
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