lundi 20 décembre 2010

L’effraie de scolarité


Ah oui! Les frais de scolarité!

Quelle honte, en effet! Il en coûte moitié moins au Québec pour aller à l’université – et des bonnes universités! – qu’au Canada. On passe encore pour une bande de nonos, comme dirait Yvon Deschamps.

Les étudiants – qui ont tous des chars de l’année s’il faut en croire certains animateurs de téloche plutôt poches – se plaignent qu’ils ne veulent pas payer plus. Les universités, qui – s’il faut en croire à peu près tout le monde qui ne paie jamais rien – se serrent la ceinture depuis des décennies, souffrent un martyre financier épouvantable.

Quelle est la solution, alors? Personne ne peut répondre à cette question dont la complexité relève de la quadrature du cercle.

Personne? Pas sûr.

Comme vous le savez sans doute, les écoles «privées» sont subventionnées à 60% avec de l’argent public. Alors qu’on prenne ces sommes données au secteur privé – qui réclame toujours à cor et à cri le retrait de l'État d'un peu partout – et qu’on les reverse aux universités, comme ça tout le monde sera content : pas besoin de hausser les frais de scolarité pour les étudiants et il en coûtera plus cher de frais d’éducation privés pour les mariodumonteux de ce monde.

Tout le monde gagne!

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