dimanche 26 septembre 2010

Langues sales

Si vous êtes comme moi, vous êtes sûrement mort d’inquiétude à l’insoutenable perspective que l’Inde ne puisse être prête à temps pour accueillir les jeux du Commonwealth [quel nom inspirant, et tellement approprié!], l’événement sportif le plus excitant du monde, qui est religieusement suivi par la planète entière.

Ben... au moins par la population des pays du Commonwealth.

Sinon, par les responsables des Jeux et les proches des athlètes.

Par vous, peut-être…

Mais là n'est pas la question. Des détracteurs de mauvaise foi ont eu l’audace de dire que, compte tenu de ses problèmes de pauvreté et de sa situation politique interne – surtout avec la guérilla maoïste qui sévit dans une part grandissante du pays –, l’Inde eût mieux fait de consacrer les énergies correspondantes à venir au secours de sa population.

Ceux qui prétendent de telles choses sont des langues sales!

On sait que, grâce à la mondialisation, au libéralisme et au libre-échange, la population de l’Inde est en train de sortir de la pauvreté et que ses conditions de vie s’améliorent au sein de cette grande puissance économique émergente. C’est comme en Europe au plus fort de la Révolution industrielle. Souvenez-vous combien les gens avaient confiance en l’avenir dans leurs masures insalubres.

Sans compter que les Indiens, même les moins favorisés, ont amplement de quoi manger.



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