D’abord, lui qui n’hésitait pas à affirmer qu’il avait une large juridiction à l’intérieur d’un mandat restreint, s’est dit surpris que l’opposition officielle veuille obtenir le statut de participant (voir Buffet complet de dimanche : Bastarache en arrache (3)) à sa commission. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne lui soit jamais venu à l’idée avant hier que le Parti québécois, critique du gouvernement en chambre, veuille intervenir dans les débats de la commission. Pas futé, futé de sa part.
Il est vrai qu’il était un juge à la cour suprême du CAnada.
Ensuite, celui par qui le scandale arrive et à cause de qui toute cette mise en scène a été planifiée par John James Charest lui-même – et j’ai nommé l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemarre – a annoncé qu’il refuserait de participer aux travaux de la commission, car il n'avait pas confiance en son indépendance face au gouvernement.
Alors on est en droit de se demander ce que le juge Bastarache va faire pendant les semaines et les mois où il siégera. Il pourrait parler de son dernier voyage de pêche avec John James.
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