Pour plusieurs, 2009 restera l’année de la crise économique. Le site de Médecins Sans Frontières présente un reportage photo couvrant les dix plus importantes crises humanitaires de 2009.
En regardant les photos, on se pose la question: pourquoi la misère est-elle aussi photogénique? Mis à part l’aspect commercial évident. C’est peut-être pour en supporter la vision, pour ne pas simplement l’ignorer? Ou c’est peut-être comme Foglia qui lit Pays sans chapeau pour ajouter la poésie au drame?
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Dans Le Devoir
Le 12 janvier 2010 nous démontrera-t-il enfin la nécessité urgente et permanente de soutenir plus que jamais les pays les plus pauvres de la Terre, et Haïti en particulier, si proche de nous, si présent au Québec? Quand la poussière de ce tragique événement retombera, serons-nous encore sensibles à sa misère, comme nous le sommes aujourd’hui?
Nous dépensons des sommes astronomiques pour lutter et nous protéger contre les terroristes. Aurons-nous, un jour et une fois pour toutes, le courage d’en investir tout autant (et nettement plus) pour lutter contre la terreur de la faim, de la soif, de l’analphabétisme, contre la misère permanente qui afflige nos voisins?
Le 12 janvier 2010 marquera-t-il nos consciences comme le 11.septembre 2001? Je me le demande...
Lettres – Les catastrophes nous interpellent
Gérald Séguin, Le Devoir, 16 janvier 2010
4 commentaires:
Les Actes de Dieu marquent toujours les consciences.
"Act of God" se traduit généralement en français par "cas de force majeure".
Force probablement aveugle, d'ailleurs.
Oui, mais là, c'était volontaire.
Question de garder la coduite morale.
Malheureusement, ce n’était qu’un cas de force tectonique.
Dieu n’a rien à voir là-dedans, pis le diable non plus.
Anyway, Dieu écoute V, la télé où il n’y a pas de bulletin de nouvelles.
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