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Eh bien, ce que j'ai vu vendredi à la télévision était tombé plus bas que la fosse des Mariannes. Le journaliste Richard Latendresse, micro en main et sous l'œil de la caméra, arpentant les rues de Port-au-Prince en tentant d'interviewer les sinistrés "à chaud": "Et vous, madame, que ressentez-vous, maintenant que vous avez tout perdu et que votre famille est décimée?" J'exagère, mais à peine.
Quand on pense que les organismes humanitaires peinent à acheminer les secours et que de tels vautours ont réussi à se rendre sur place pour jouer les voyeurs au nom des cotes d'écoute...
Je n'en dis pas plus sur le métier des journalistes. À côté de ce navrant exemple, il y en a de très bons.
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