Avez-vous remarqué comme le timing est souvent mauvais?
À chaque fois que le Québec se prépare à affronter une période importante sur les plans social ou politique, les finances publiques finissent par se frayer un chemin jusqu'à l'avant-plan.
Au cours des années 1980, quand des lucides avant l'heure ont entrepris de déchirer par petits bouts le filet social. On a claironné la fin de l'État providence, qui n'avait jamais existé sinon pour les nantis, en affirmant que les finances publiques étaient à bout de souffle.
Au milieu des années 1990, ensuite, quand il a fallu lutter contre les méchants séparatiss, l'État québécois était tellement endetté qu'il était impensable de devenir indépendant.
Aujourd'hui, avec un front commun fort de un demi-million de syndiqués qui doivent renégocier leurs conventions collectives, il paraît que le gouvernement n'a – encore une fois – plus d'argent, que c'est très grave, et que cela – encore une fois – menace l'avenir de nos enfants.
Par contre, quand il y a des surplus, la dette n'est jamais qu'un détail dont on ne parle plus...
vendredi 2 octobre 2009
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