Guy Laliberté et ses compagnons du vol Soyouz TMA-16; l’astronaute Jeff Williams et le cosmonaute Maxim Surayev. Photo: NASA Human Spaceflight, via Wikimedia
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Ce qui m’épate encore davantage, c’est que voilà un homme dont la vie est facile à l’extrême. Oui, bien sûr, comme tout homme d’affaires qui se respecte, Guy Laliberté doit bien avoir quelques tracas au bureau, mais il a les moyens de se payer les services d’avocats, de conseillers et de négociateurs de première qualité qui peuvent faire toutes les sales jobs pour lui et le laisser s’amuser en paix. Pourtant, au lieu de s’enfoncer dans le bain chaud et moussant de la facilité, il a préféré aller souffrir pendant six mois dans une cité froide et pourrie où il a été astreint à un entraînement physique des plus exigeants, à un régime végétarien draconien et à une discipline de fer soviétique. Pendant de longues semaines, il a été séparé de sa famille, de ses amis, de son yacht et de son jet privé, tout cela pour faire du vélo stationnaire et se shooter au jus de carottes.
Le clown de l’espace
Nathalie Petrowski, La Presse, 3 octobre 2009
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