lundi 28 septembre 2009

Le cas nullard

Résumons l'affaire.

Mon pote Denis Coderre était lieutenant de Michael Ignatieff au Québec. Bref, dans cette province, il était le numéro un de son parti.

Puisque des rumeurs d'élections étaient dans l'air, les Libéraux avaient commencé à placer leurs poteaux. Comme le petit Denis a des aspirations à la chefferie suprême, et que son principal rival à ce titre, au Québec, était Martin Cauchon, il a décidé de "donner" l'investiture d'Outremont à une dénommée Colpron, ou Volpron, ou Polpron – peu importe – plutôt qu'à ce dernier.

Il faut comprendre qu'Outremont, quand on est libéral, c'est presque un siège assuré, en plus d'avoir pratiquement un pied dans la porte du conseil des ministres en cas de victoire.

Bref, Coco voulait placer ses joueurs au sommet de la chaîne alimentaire afin de consolider sa position.

En plus, il avait le droit; c'était lui le numéro un au Québec.

M. Cauchon, écarté, s'en est allé se plaindre au chef qui, sur l'avis de l'establishment du PLC torontois, a décidé de renverser la décision.

Bref, Denis Coderre, qui maintenant avait l'air d'un gros nullard, a remis sa démission comme lieutenant québécois. Va-t-il remettre sa démission à titre de bon collabo libéral?

Ça m'étonnerait. Il n'y a rien comme une bonne gifle au visage pour aimer le Canada davantage.

Personnellement, je suis prêt à me porter volontaire si les Libéraux cAnadiens ont besoin d'un coup de main pour continuer à lui taper dessus.

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