Virus HIV fixé sur un lymphocyte. Photo: CDC/ C. Goldsmith, P. Feorino, E. L. Palmer, W. R. McManus (Source).
Le monde est beaucoup plus vulnérable qu’on ne le pense à la guerre bactériologique. Les vaccins sont plus ou moins efficaces contre plusieurs agents naturels, et les progrès de la biologie permettent d’envisager des microbes mutants, voire une version transmissible par voie aérienne du VIH.
Tel est le constat alarmant que pose Patrick Berche, microbiologiste français qui vient de publier L’histoire secrète des guerres biologiques et donne ce soir une conférence sur le sujet à l’Université de Montréal.
Il pense qu’un VIH aérosolisé est «hypothétique, mais envisageable».
Karl Weiss, microbiologiste à l’hôpital Maisonneuve Rosemont, à qui La Presse a soumis l’hypothèse du Dr Berche, estime qu’une telle modification du VIH serait «une prouesse qui nous plongerait dans le XXXIe siècle».
Alerte à la guerre bactériologique
Mathieu Perreault, La Presse, 24 mars 2009
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