Ah, là, là! C'est bien triste!
En effet, le milieu des affaires, soit le Conseil du patronat (CPQ) et ses inféodés, est inquiet, comme toujours, de la plus récente initiative du Parti québécois. Ce dernier, en ce moment, promeut une réduction significative de l'immigration au Québec. En fait, il veut imposer un moratoire total sur l'immigration économique et aussi réduire significativement le nombre de travailleurs étrangers temporaires. C'est une nouvelle lubie consistant à ajuster le nombre de nouveaux arrivants en fonction des capacités d'accueil. Quelle idée!
On comprend donc pourquoi les gens d'affaires sont réfractaires à telle initiative. Une réduction de l'immigration risquerait de provoquer une hausse des salaires, ce qui présenterait un réel danger d'obérer légèrement la marge bénéficiaire de l'exploitation capitaliste.
De même, si on augmente les seuils d'immigration, cela pourrait facilement accroître le chômage, ce qui ajouterait au fardeau de l'État et réduirait en conséquence les généreuses subventions dont le monde des affaires a besoin afin d'empêcher les gouvernements de se mêler de leur business.
Et si, par malheur, on ajustait parfaitement l'arrivée de nouveaux citoyens, alors le CPQ trouverait sans doute qu'on provoque la stagnation démographique, empêchant dès lors la croissance du marché de la consommation.
N'est-il pas évident que nos patrons veulent notre bien?
Et qu'ils vont l'avoir!
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