mardi 31 décembre 2024

De trudeaumanie à trudeauphobie


 

lundi 30 décembre 2024

Sale habitude

 



Comme on sait, le nouveau pouvoir en place à Damas avait juré d'éliminer le gouvernement de Bachar al-Assad, avec tout ce qu'il représentait. Or, le parti Ba'th avait la mauvaise manie de tenir des élections régulièrement. Pas dupes pour deux sous, nos pays démocratiques le lui ont tant de fois reproché. Et pour cause: le peuple, mal luné comme toujours, avait la manie de reconduire ce même parti d'union nationale à la tête du pays.

Aussi ne faut-il pas s'étonner du fait que les nouveaux dirigeants, braves islamistes altruistes, remettent aux calendes la tenue d'un scrutin qui viendrait confirmer leur pouvoir. Que ceci soit une leçon pour tous: la religion n'a pas besoin du peuple pour être légitime. Il lui suffit de contrôler l'appareil répressif. Ne vous étonnez donc pas si elle est toujours en train de bûcher.

Et puis, ces élections à intervalles réguliers, ce n'est jamais qu'une sale habitude, n'est-ce pas?


samedi 28 décembre 2024

La vacuité au pouvoir

 


vendredi 27 décembre 2024

Le respect reste pas

 


Le fil

 



Alors, suivez le fil avec attention, parce que c'est plutôt nébuleux.

Selon la propagande occidentale, des soldats venus de la vaillante République démocratique populaire de Corée – laquelle n'en a pas de trop chez elle avec sa population de moins de 26 millions d'habitants – sont allés combattre aux côtés des Russes en Ukraine. Selon la presse yankee, et à la demande de votre humble serviteur, les Ukrainiens avaient fini par en capturer un vivant.

D'après le régime de Kiev, 12 000 Nord-Coréens combattraient sur le front, dont 500 officiers et 3 généraux. C'est-à-dire 24 soldats par officier, une disproportion surprenante. Sans compter les trois généraux qui, pour l'équivalent d'une division, sont également en surnombre.

De toute façon, selon Kiev, 3000 de ces soldats ont été tués ou blessés, ce qui représenterait le quart des effectifs engagés. Pour tout analyste militaire, des pertes de l'ordre de 25% équivalent à l'élimination d'une unité sur le terrain, laquelle doit alors être reconstituée. Au passage, les médias expliquent une telle hécatombe par le fait que les soldats nord-coréens combattent comme des imbéciles, inconscients du danger représenté par les drones militaires qui sont apparemment une technologie trop avancée pour eux. C'est bête, quand on pense qu'ils tiennent tête aux Yankees avec leurs armes nucléaires et leurs missiles à longue portée.

Pour sa part, la Corée du Sud – et on se demande un peu de quoi elle se mêle – affirme que les troupes nord-coréennes mises hors de combat seraient «seulement» 1100. Or, comme c'est elle qui a annoncé aujourd'hui que le soldat capturé serait mort de ses blessures, elle semble mieux renseignée que les Ukrainiens eux-mêmes. Encore une fois, on se demande un peu comment ça se fait.

Enfin, les médias s'amusent à régurgiter ce bal de renseignements infondés sans jamais, nulle part, se poser de questions. Ainsi le fil de presse ne fait qu'emmêler celui des événements.

Il est vrai que c'est le meilleur moyen de bidouiller un mensonge.




jeudi 26 décembre 2024

mardi 24 décembre 2024

Collaboration coopérative

 



Maintenant que les démolisseurs de l'État syrien ont pris le pouvoir à Damas, il est temps de redorer leur image. Il semble que l'on commencera par ternir celle du régime précédent.

Il n'y a pas si longtemps, le Hayat Tahrir al-Cham (HTS) figurait sur la liste des groupes terroristes. Mais, c'est notoire, de telles organisations sont instrumentalisées depuis longtemps par les pays occidentaux – avec à leur tête les Stazunis – afin de déstabiliser les régimes qui leur déplaisent.

On sait que la Turquie – un membre de l'OTAN – a joué un rôle de premier plan dans le changement de régime en Syrie. On sait aussi que les grands gagnants dans l'opération, outre Ankara, sont Israël et les Stazunis. Tel-Aviv coupe ainsi le Hezbollah libanais de tout contact terrestre avec son mentor iranien, ce qui ne pourra que l'affaiblir à terme. De même, les Yankees éliminent un proxy russe dans la région pour installer à sa place un dirigeant potentiellement turbulent, certes, mais à tout le moins hostile à la fois à Moscou et à Téhéran, deux ennemis jurés de Washington.

Ainsi, le chef du HTS, Abou Mohammed al-Joulani, a-t-il délaissé le treillis de combat pour enfiler une belle cravate verte et un complet taillé sur mesure. Dès lors, il devient possible pour l'ONU d'envoyer là-bas une délégation afin de documenter les crimes du régime Assad.

Sans doute à la suite d'un oubli bien involontaire, il n'a pas été encore question d'enquêter sur les crimes commis par le HTS. Tout comme l'ONU a malencontreusement oublié d'enquêter sur les crimes commis par les Yankees aux quatre coins de la planète.

Il faut bien admettre que, dans ce dernier cas, cela exigerait des moyens autrement plus importants qu'une seule petite délégation.







lundi 23 décembre 2024

Prière du pape

 


dimanche 22 décembre 2024

Tir ami sous (le tapis)



Les temps changent.

À une autre époque, dès que les Stazunis se trouvaient dans une relation hostile avec un pays, ils recherchaient le moindre prétexte pour déclencher une guerre. Il n'y a qu'à voir l'affaire du USS Maine, en 1898, par exemple, ou, plus près de nous, la fameuse histoire de l'incident du golfe du Tonkin, en 1964. Sans oublier un instant l'incroyable mise en scène de fioles de pipi présentées au Conseil de sécurité de l'ONU par le général Colin Powell, en 2003, concernant les prétendues armes de destruction massive en Iraq.

On sait que la moindre occasion est bonne pour voler dans les plumes de quiconque ne plaît pas aux Yankees. Or, v'là-t’y pas que, en pleine zone de conflit avec le Yémen, un chasseur à réaction états-unien F/A-18 est abattu au-dessus de la mer Rouge. Tout de suite, le commandement militaire a expliqué qu'il s'agissait d'une grave erreur due à un tir ami, et non pas provenant d'une batterie houtie du Yémen. Et hop! on balaie le tout sous le tapis!

Décidément, les Stazunis font preuve d'une retenue qui ne leur ressemble pas. Il est vrai que les brutes sont toujours plus conciliantes quand elles ne se sentent pas à la hauteur.






 

samedi 21 décembre 2024

Mister Blank

 


Des cahots au chaos

 


Décidément, qu'ils soient cAnadiens ou québécois, les libéraux* sont toujours aussi empotés quant à la question linguistique. Que ce soit pour promouvoir maladroitement un bilinguisme à deux vitesses ou pour en camoufler les failles manifestes, ils ne manquent pas une occasion de se mettre les pieds dans le plat.

Il en est ainsi dans la foulée du récent remaniement ministériel auquel s'est livré le fils de Pierre Elliott Trudeau qui, se fiant à sa courte connaissance de la politique, croit qu'il suffit de redistribuer les grades au sein de l'équipage afin de prévenir un naufrage.

Dans le sillage de ce vain brassage de cartes où dominent les petits atouts, on a vu apparaître au poste de ministre des Langues officielles Mme Rachel Bendayan, députée d'Outremont.

La cérémonie d'assermentation était à peine terminée qu'elle a trouvé le moyen de gaffer sur la question du déclin du français au Québec, entre autres en affirmant que son rôle était avant tout de protéger l'anglais au Québec et le français en dehors de la Belle Province.

Bref, une bourde de plus, digne des grands esprits libéraux. Bourde qui a suscité de vives critiques de toutes parts. Même des conservateurs, par ailleurs peu sympathiques au fait français, lui ont adressé des reproches.

Disons pour le moins que le PLiC inaugure sa fin de mandat sur les cahots. Et qu'il risque fort de finir dans le chaos.




* Notons qu'il existe deux entités représentant les libéraux: le Parti libéral du CAnada (PLiC) et le Parti libéral du Québec (PLiQ). Ils se distinguent facilement du fait que les représentants du premier sont des traîtres et ceux du second sont des collabos.


vendredi 20 décembre 2024

mercredi 18 décembre 2024

Dommages Corée latéraux



Je suis certain que vous en avez entendu parler. La dernière propagande yankee nous raconte que des soldats de la vaillante République populaire démocratique de Corée combattent actuellement sur le front ukrainien pour le compte de la Russie.

Apparemment, selon le Pentagone, il était plus facile et commode de faire venir des combattants depuis l'Extrême-Orient plutôt que de les recruter sur place. Sans compter que des soldats venus de si loin seraient certainement plus loyaux et déterminés que des Russes dont le seul intérêt dans l'affaire eût été de défendre leurs foyers.

L'Occident a ainsi évoqué avec outrage l'arrivée de ces combattants étrangers et leur déploiement dans la région de Koursk, omettant le fait que ses propres conseillers militaires et certaines de ses propres forces spéciales sont en Ukraine depuis des mois.

Dernière rodomontade, question de rassurer le public, il paraît que «des centaines» de ces soldats nord-coréens ont été tués ou blessés par les forces de Kiev.

Pour les besoins de leur propagande, plutôt que d'en abattre des centaines, il aurait été de loin préférable qu'ils en capturent vivant ne serait-ce qu'un seul…

 

mardi 17 décembre 2024

La vice et la vertu

 



Dans tout ce brouhaha causé par le départ de l'ex-ministre des Finances du CAnada, Mme Chrystia Freeland, j'avais négligé un détail aussi significatif qu'infime.

Il faut souligner que la principale intéressée a remis sa démission du cabinet, mais continuera de siéger en tant que députée du Parti libéral du CAnada (PLiC). En plus, elle a affirmé que son intention était de se présenter aux prochaines élections en dépit du fait que, s'il faut en croire les sondages, sa formation s'en ira littéralement à l'abattoir.

Alors à quoi bon de s'accrocher dans de telles circonstances? D'autres avant elle ont remis leur démission récemment et ont exprimé leur souhait soit de quitter la politique ou d'aller sévir dans d'autres juridictions.

Mais, selon moi, Chrystia joue sur le long terme. Certes, elle a abandonné l'idée de faire partie du prochain gouvernement. Elle sait, par contre, que le parti qui prendra le pouvoir aura un mandat difficile. Les relations avec les Stazunis, les différents conflits sur la scène internationale, la remontée du nationalisme au Québec et l'état des finances – elle en sait quelque chose – seront autant de problèmes insolubles. Avec un peu de chance, un gouvernement conservateur trouvera le moyen de devenir rapidement impopulaire, surtout avec d'éventuelles mesures d'austérité, et elle escompte un retour au pouvoir des libéraux au bout de quatre ans.

Le gag, c'est que, entre-temps, le fils de Pierre Elliott Trudeau aura été poussé vers la sortie et qu'une course à la chefferie pourrait alors l'avoir portée à la tête du PLiC, ce qui ferait d'elle, en cas de victoire électorale, non plus la vice-première ministre, mais la première ministre tout court. Elle ne serait pas la première opportuniste à tabler sur une défaite collective pour assurer une victoire personnelle. L'important, dans l'intervalle, est d'opter pour la circonspection.

Après tout, la discrétion n'est-elle pas une vertu?


lundi 16 décembre 2024

Chrystia son camp

 


Half laugh


 

dimanche 15 décembre 2024

Miller de rien



Le ministre cAnadien de l'Immigration, M. Marc Miller, a eu des mots assez durs envers le premier ministre du Québec, dernièrement.

On sait que les élucubrations du président élu des Stazunis, le gros ignare imbécile Donald Trompe, ont eu l'effet d'une bombe dans le paysage politique, surtout lorsque l'impulsive grande gueule a menacé le CAnada d'imposer des tarifs douaniers aux exportations de ce dernier. Bonjour le libre-échange!

Les premiers ministres provinciaux se sont récriés fortement, ce qui a incité M. Miller à ramener tout le monde à l'ordre sur cette question. Or, étant ministre de l'Immigration, on se demande un peu en quoi toute cette histoire de tarifs douaniers le concerne. N'y a-t-il pas une ministre des Finances, ou un ministre de l'Agriculture, ou une ministre des Affaires étrangères, ou un ministre du Développement international, ou une ministre de la Promotion des exportations, ou une ministre de la Petite entreprise, quelque part, qui serait autrement plus concerné par ce dossier que lui?

Cette propension suspecte à se mêler de ce qui ne le regarde pas nous laisse perplexes. L'air de rien, si le premier ministre du Québec est un «mangeux de puck», alors de quoi M. Miller est-il un «mangeux»?

 

samedi 14 décembre 2024

Pourquoi ce privé?

 



Maintenant qu'il est non seulement acquis, mais également indispensable, que les services de santé dépendent de plus en plus du domaine privé – tout au moins pour les interventions profitables et peu compliquées –, ce secteur a finalement donné toute la mesure de sa compétence.

On nous avait claironné à l'envi à quel point il était plus efficace, et surtout plus économique, que les institutions publiques paperassières. À tel point que certains avaient commencé à former des réseaux de cliniques afin de suppléer au réseau public qui, bien que mieux rodé, n'avait pas la faveur du temps.

Voici qu'on apprend qu'un premier de ces réseaux se retrouve en grave difficulté financière et qu'il envisage de vendre certaines de ses cliniques – les plus déficitaires, évidemment; et qui les achètera, alors? –, ainsi qu'à mettre à pied quantité d'employés.

Que va-t-il se passer? Eh bien, ce qui arrive toujours dans les cas de mauvaise gestion par des affairistes prétendument si compétents: le privé ira crier famine chez l'administration étatique, sa voisine. En d'autres termes, les fonds publics – notre argent, quoi – continueront de financer des institutions de santé qui sont nécessaires, sans jamais pouvoir  les contrôler. C'est-à-dire qu'on n'a pas fini d'éponger leurs déficits… Et le grand avantage de tout ça, c'est qu'on n'aura qu'à fermer notre gueule.

Jusqu'à ce qu'un médecin du privé commande: «Dites trente-trois.»

Des millions, probablement.


vendredi 13 décembre 2024

Drone d'histoire



Le ciel du Nouveau-Jersey est présentement pris d'assaut, la nuit, par de mystérieux drones dont l'origine est inconnue. Le Pentagone, le FBI et même la Maison-Blanche ont déclaré que ces objets volants n'appartiennent ni au gouvernement ni à l'armée. Le fait que l'on ignore qui contrôle ces engins est source d'inquiétude.

On le comprend d'autant mieux que les Yankees voient constamment dans les bulletins de nouvelles ce que leurs drones peuvent faire sous d'autres cieux. Pour l'instant, personne n'a relevé que des drones de toutes dimensions sont offerts en vente libre par quantité de boutiques spécialisées, et ce, à quiconque a les moyens idoines.

Au final, le tout peut très bien n'être que le fruit des élucubrations d'un club d'originaux qui, nuit après nuit, s'amusent avec leur engin téléguidé. Pas de quoi s'inquiéter. En tout cas, pas avant que les boutiques de hobbies ne commencent à vendre des bombes à sous-munitions ou au phosphore blanc.

Comme il s'agit des Stazunis, on a au moins quelques semaines de répit devant soi.


 

jeudi 12 décembre 2024

Eille!

 



Elon Musk, le milliardaire le plus crispant de la planète, vient d'insulter le premier ministre du CAnada en le traitant d'«insupportable abruti».

Alors, là, je ne puis que m'insurger contre ce genre de commentaires, et ce, avec la dernière des énergies. De telles libertés doivent être immanquablement dénoncées.

Il est entendu que le fils de Pierre Elliott Trudeau est insupportable et qu'il est un abruti, mais ce n'est pas à un étranger de le révéler ainsi.

Eille, Musk! Ça, c'est mon boulot!

mercredi 11 décembre 2024

Prêcher par l'exemple

 



Comme d'habitude, il suffit que le Québec souhaite agir dans un sens pour que le gouvernement du CAnada veuille intervenir dans le sens opposé.

Ainsi, dernièrement, on a constaté, dans le cas d'au moins une école de la région de Montréal, que certains professeurs* ont créé un climat délétère à cause de leur application intransigeante de concepts religieux au sein de leur institution. À cause de cela, le ministère de l'Éducation, une instance provinciale, a réagi en voulant insister sur le caractère laïque de l'enseignement.

Il n'en a pas fallu davantage pour qu'un comité parlementaire transoutaouais propose d'embaucher plus de professeurs musulmans. L'idée est que cela découragerait l'islamophobie.

N'est-ce pas que le fait d'enfoncer quelque chose dans le crâne des gens par n'importe quel moyen ne fait que susciter la tolérance?

Comme à l'école Bedford, par exemple.




* Ici, le masculin inclut le féminin et n'est employé de cette manière que pour alléger le texte.

Pluie d'appuis


 

mardi 10 décembre 2024

Ignorant et ignoré

 


Superstitions et supercheries superflues

 



Il semblerait que le gouvernement de ma CAQ serait à bout de patience avec les questions religieuses. En effet, son chef, M. François le Gault*, songe maintenant à interdire les prières dans l'espace public. Sachant qu'une telle mesure viserait surtout la religion musulmane, certains posent la question quant à savoir si cela devait toucher toutes les religions.

Bin oui, mes petits!

D'une part, si cela ne s'applique pas à toutes les religions, l'initiative devient de facto de la discrimination. De l'autre, dès que l'on tolère les manifestations à caractère religieux, il faut non seulement admettre toutes les formes de supercheries, mais, en plus, il devient impossible d'établir des limites à l'espace – physique et temporel – que ces invocations pourront occuper.

Ne vous méprenez pas, surtout. Je ne me suis pas soudainement transformé en partisan de ma CAQ; mais il faut bien l'admettre lorsque cette formation va dans la bonne direction. Évidemment, l'idéal serait d'éradiquer toutes les religions. Après tout, essentiellement intolérantes, elles ne font rien d'autre que d'encourager des superstitions obtuses. Au bout du compte, il n'y en a pas une pour racheter les autres.

Comme disait si bien Prévert: «Notre père qui êtes aux cieux, restez-y!»




* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

lundi 9 décembre 2024

Galérer un voilier

 


samedi 7 décembre 2024

Chez les collègues

 

L'article ici

vendredi 6 décembre 2024

Les ignares ignorent

 



Quand je pense que, après ça, il y a encore des gens qui remettent en question la hausse des frais de scolarité…

C'est fou le nombre de gens qui critiquent sans savoir.


Les cendres de Phénix

 


Hommage à mon cousin Lou Spock


 

jeudi 5 décembre 2024

Les Barnier seront les premiers… à partir

 



Après avoir magouillé avec l'extrême droite afin de nommer premier ministre un représentant de la droite, et ainsi voler la courte victoire de la gauche aux récentes élections législatives, le président français – Emmanuel Macron –  se trouve confronté à une volte-face.

En effet, la droite extrême et populiste, qui est d'ordinaire acquise à la droite ploutocrate et conservatrice, s'est rebiffée et a décidé d'appuyer le vote de censure relativement aux questions budgétaires, qui a mené au renversement du gouvernement Barnier, hier.

Déjà qu'il avait fallu attendre une cinquantaine de jours avant que M. Macron finisse par imposer son choix de premier ministre, voici que tout est à refaire. La population française, lasse de cette présidence et au bord d'une crise sociale est maintenant, en plus, confrontée à une grande incertitude politique. Selon certains experts, elle entre ainsi de plain-pied dans une période d'instabilité.

Ce qui est le plus ironique dans l'affaire, c'est que cette instabilité aura été amenée par les tenants de la droite plurielle, lesquels se vantent toujours d'être les parangons de la stabilité.

Bref, cela ne prouve qu'une chose: même la droite ne peut faire confiance à la droite.



mercredi 4 décembre 2024

Dépendance affective, je crie ton nom!

 






Les libéraux se suivent et se ressemblent tous!

mardi 3 décembre 2024

Le retour de Martin, guère

 


lundi 2 décembre 2024

Plastic Guilbeault

 



Steven Guilbeault, le ministre cAnadien de l'Environnement, est déçu. Et, moi, quand je le vois déçu comme ça, je suis déçu aussi.

Le Comité intergouvernemental de négociations avait invité 170 pays à une conférence afin d'élaborer un traité contre la pollution plastique. L'événement, intitulé poétiquement INC-5, n'a cependant pas abouti à un accord.

De là, la profonde déception de notre bien-aimé – et hautement crédible – ministre de l'Environnement. En effet, il aurait tant aimé que les pays participants s'entendent sur une série de principes visant à réduire la pollution plastique, principes qui, comme pour tout traité concernant l'environnement, eurent été totalement ignorés par les signataires, ensuite.

Opiniâtre comme toujours, le bon ministre entend promouvoir un éventuel accord sur cette question au prochain sommet du G7 devant se tenir l'an prochain en Alberta, région bien connue pour son engouement envers la protection de l'environnement.

Dès lors, souhaitons-lui bonne chance. Il en aura besoin…


dimanche 1 décembre 2024

C'est marre à Lago

 


vendredi 29 novembre 2024

Cohue et à dia

 



Qu'est-ce qu'on en apprend des trucs dans l'actualité!

Pas plus tard que ce matin, le transporteur aérien Air CAnada a annoncé qu'il veut améliorer son service.

Inimaginable!

En effet, la compagnie envisage – sans jeu de mots – mettre en place une technologie de reconnaissance faciale lors de l'embarquement des passagers. Évidemment, il ne s'agit nullement d'une autre mesure contemporaine pour envahir le domaine de la vie privée. L'initiative vise seulement à accélérer la procédure d'embarquement; et, probablement, d'avoir moins de salaires à verser.

Est-ce à dire que les passagers n'auront plus à présenter de carte d'embarquement ni de passeport, ce dernier étant le principal moyen de reconnaissance faciale jusqu'à ce jour? Veut-on laisser entendre que les gens n'auront qu'à se présenter en grappes à la porte et qu'on les laissera monter à bord des appareils de cette façon?

Pour ma part, comme il s'agit d'Air CAnada, j'estime qu'il n'y a rien à craindre: la réputation du transporteur et la qualité de son service sont telles qu'il n'y aura pratiquement pas de risque de cohue au moment de l'embarquement.

jeudi 28 novembre 2024

Winston Zelensky

 



Il s'en est passé des choses sur les ondes de LCI, la chaîne d'information française. Hier soir, mercredi, l'ex-président ukrainien – son mandat est venu à échéance, mais il n'y a pas eu d'élections pour doter le poste –, Volodymyr Zelensky, participait à un panel sur la guerre dans son pays. Il a glissé dans la conversation à un moment que l'Ukraine «devra probablement attendre la fin du régime de Moscou afin de restaurer l'intégrité totale de son pays».

Selon certains experts, l'affirmation constituait une admission voilée à l'effet que, dans l'immédiat, il faudrait probablement que son peuple accepte une amputation territoriale afin de négocier une paix évitant une défaite militaire trop cuisante. Bref, c'est le vieux principe voulant que l'on cède du terrain pour gagner du temps.

N'allons pas trop vite, quand même. On est encore loin d'un début de négociations autour d'une table sous le patronage de Washington. Et nous sommes encore plus éloignés d'un traité de paix entre Moscou et Kiev.

En fait, ici, on peut paraphraser un autre impérialiste colonisateur universellement célébré, Winston Churchill: «Ce n'est pas le début de la fin, mais c'est peut-être la fin du début.»

 


 


mercredi 27 novembre 2024

Cinq sens

 



Alors, samedi dernier, il y a eu une manifestation à Montréal pour dénoncer l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Vous savez, cette alliance militaire qui fut créée en 1949, évidemment placée sous le vigilant patronage des Stazunis, afin de menacer l'Union soviétique (URSS). Maintenant que l'URSS a disparu, l'OTAN a plus que jamais un rôle à jouer alors que les Yankees veulent imposer leur hégémonie à l'échelle de la planète.

Or, samedi dernier, eu égard à l'actualité, la manifestation a aussi profité de la mobilisation pour dénoncer les agissements d'Israël au Proche-Orient. Pourquoi Israël, dans ce contexte? Parce que l'OTAN, ce sont les Stazunis; et que les Stazunis, c'est Israël.

Évidemment, il se trouvait, en face, des contre-manifestants arborant leurs drapeaux israéliens et les deux groupes se sont invectivés. Côté anti-OTAN, une personne, par dérision, a exécuté ce qu'on a appelé un salut nazi en proférant des propos antisémites, afin de dénoncer les exactions commises par Tel-Aviv. Déjà, dans tout ce brouhaha, il était quasi miraculeux qu'on puisse saisir ces paroles. Ensuite, personnellement, j'estime que le salut n'était pas tant nazi que fasciste, mais – n'est-ce pas? – c'est une évaluation toute subjective.

Ce qu'il faut en retenir, c'est que la personne en question a posé ce geste pour dénoncer un extrémisme qu'elle trouvait des plus répréhensibles. Évidemment, les esprits obtus ont voulu, avec beaucoup de mauvaise volonté, croire que la personne en question était elle-même nazie, antisémite, criminelle et inhumaine. Je tiens, cependant, à souligner à la décharge de la coupable qu'elle n'a jamais bombardé de population civile innocente au phosphore blanc.

Bref, les autorités, les apologistes d'Israël, les médias et les politiciens ont dénoncé le geste qu'ils ont qualifié d'inacceptable et de révoltant. Mais s'il s'agit, au contraire, d'une accusation, l'interprétation doit être plus nuancée. Car si ce qu'on voit a l'air du fascisme, si cela sonne comme du fascisme, si cela goûte comme du fascisme, si cela sent le fascisme et si cela touche au fascisme, n'a-t-on pas le droit alors de le dénoncer comme tel?

mardi 26 novembre 2024

Juste Pabo




Le député indépendant et ex-ministre des Transports, M. Pabo Rodriguez, a tout à fait raison au sujet de la dernière tentative de tapin du fils de Pierre Elliott Trudeau.

On se souviendra que le chef du Parti libéral du CAnada (PLiC) a fait l'annonce dernièrement qu'il allait consentir, pendant 2 mois, une suspension de la taxe sur les produits et services (TPS), en plus d'accorder un juteux chèque de 250$ à tous les travailleurs ayant un revenu inférieur à 150 000$. Il n'en a pas fallu davantage pour que Pabo crie à l'injustice.

En effet, combien cela coûtera-t-il à l'État? Des millions et des millions qui ne seront pas versés d'une manière ou d'une autre à celles qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire aux grandes entreprises peinant tant à garantir nos lendemains qui chantent.

Et en plus, à quoi ces sommes seront-elles consacrées par les profiteurs auxquels elles seront remises? L'argent sera dilapidé à passer un temps des fêtes à peu près potable, pour une fois.

Quel gaspillage!

 

 

Mais où diable Pabo a-t-il laissé son poignard?

 

 

Il y a de l'électricité dans l'aire

 


lundi 25 novembre 2024

Sire Poulet

 


Ailleurs est nulle part

 


La communauté internationale semble vouloir accroître la pression sur l'État d'Israël en vue de l'obtention d'un cessez-le-feu. Tout au moins au Liban, car, à ma connaissance, il n'a pas encore été question de Gaza.

J'admire ladite communauté internationale pour son initiative. Non pas que j'aie espoir de voir Tel-Aviv se soumettre à quelque incitation que ce soit, loin de là. Mais ce qui me charme dans cette initiative, c'est la profonde naïveté consistant à croire qu'il est possible de faire plier Israël dans sa volonté destructrice et dominatrice au Proche-Orient, lui qui se torche le cul – désolé, mais l'expression a juste la taille qu'il faut – avec les résolutions de l'ONU depuis sa fondation à la fin des années 1940.

Bref, Israël arrêtera le tir quand bon lui semblera et pas avant. Et pourtant, il suffirait de peu: cesser de le gaver d'argent et d'armes, ne serait-ce que quelques jours, afin de lui faire entendre raison.

Pourquoi ne le fait-on pas? Peut-être que, au fond, massacrer des civils innocents sert les intérêts de nos belles démocraties occidentales tellement éprises des droits de la personne par ailleurs.


dimanche 24 novembre 2024

Comment taire?

 


Les faits visuels

 


samedi 23 novembre 2024

Patates et tomates

 



* Au profit de notre vaste lectorat international, nous prenons l'initiative d'expliquer que l'expression typiquement québécoise «être dans les patates» se dit d'une personne confuse ou qui erre sur un sujet donné. Notons également que «être dans les tomates» ne veut strictement rien dire. Quoique, dans le cas du fils de Pierre Elliott Trudeau, «recevoir des tomates» est une expression d'usage qui ne demande aucune explication.